L’expérience d’une nouvelle acheteuse : Pamela Duque raconte sa première expérience sur Premiere Classe

Pour sa première fois à Paris sur le salon Premiere Classe, Pamela Duque, acheteuse pour le groupe URBN — qui inclut Urban Outfitters, Anthropologie et Nuuly — partage un regard neuf sur le positionnement unique du salon. Présente sur le salon dans l’objectif de réaliser une sélection pour la plateforme Nuuly (Service en ligne de location de tenues et pièces à court terme).

 Ce voyage à Paris représentait une opportunité de découvrir de nouvelles marques et d’élargir sa vision du marché européen. Pamela a pu partager son ressenti, son expérience du paysage des salons européens, l’énergie créative qu’elle y a trouvée, et comment ses sélections s’alignent avec l’évolution des tendances appréciées des clients de d’URBN.

Paris, un nouveau marché d’achat à explorer


Pour Pamela, Premiere Classe est une expérience complète, qui va bien au-delà des lieux où ses expériences d’achats se déroulent généralement. « On n’a jamais vraiment fait beaucoup d’achats à Paris auparavant, » explique-t-elle. « La majorité de nos sélections viennent des salons de Los Angeles et New York, avec des explorations récentes en Inde et à Copenhague. Ce voyage avait pour but de découvrir ce que Paris a à offrir — des marques qu’on ne verrait pas ailleurs. »

Arrivée l’esprit ouvert, elle a tout de suite été frappée par la diversité internationale du salon.

Ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant, c’était de découvrir des marques qui fusionnent différentes influences culturelles — des designers français collaborant avec l’artisanat indien, ou des artisans japonais utilisant des textiles inattendus. Ce type d’échange créatif est moins courant sur le marché américain. »

Cibler une clientèle sensible à l’émotionnel


Les marques d’URBN s’adressent à un public aussi attaché à l’émotion qu’à l’esthétique. « Nos clientes aiment les pièces qui ont du caractère, de la couleur, et quelque chose d’unique, » explique Pamela. « Ce n’est pas juste une question de tendances, mais d’histoires. Elles veulent découvrir une marque, connaître son histoire, et avoir l’impression de porter quelque chose de spécial. »


Cette importance donnée au récit et à l’authenticité fait de Premiere Classe un lieu idéal pour imaginer l’intégration d’une marque et de son univers à sa sélection globale. « J’ai adoré échanger directement avec les créateurs, comprendre leurs inspirations et leur savoir-faire, » raconte-t-elle. « C’est très différent des visites de showroom où l’on interagit surtout avec des représentants commerciaux. Ici, on rencontre ceux qui fabriquent réellement les produits. »


Une découverte marquante fut Carlota Cahis, une créatrice espagnole spécialisée dans la maille. « Sa manière de jouer avec les textures et les formes est fascinante — elle mélange différents fils pour créer des silhouettes plus flatteuses. On sent que chaque pièce est pensée. »

Un salon qui privilégie la créativité à la transaction


Comparé aux salons américains, souvent focalisés sur l’efficacité, Pamela a trouvé Premiere Classe particulièrement stimulant. « Aux États-Unis, on passe surtout par les showrooms, ce qui peut être très transactionnel. Ici, l’approche est plus immersive : on rencontre les créateurs, on touche les matières, on comprend vraiment l’ADN de la marque. »


Elle a aussi apprécié l’accessibilité du salon. « Ce n’était pas oppressant, ce qui m’a permis de vraiment prendre le temps d’explorer. L’agencement était clair, facile à naviguer sans avoir besoin de sortir une carte à chaque instant, » note-t-elle. « Et l’ambiance était accueillante — pas cette culture rigide du “Vous avez un rendez-vous ?” C’était fluide. »


Premiere Classe, un salon à part entière !


Pamela voit Premiere Classe comme une plateforme de découverte précieuse qui complète bien sa stratégie d’achat habituelle. « Ce salon m’a permis de rencontrer des marques absentes du marché américain, ce qui est exactement ce qu’on cherche pour garder nos sélections fraîches. »


Elle a aussi trouvé la curation du salon impressionnante. « L’esthétique globale était soignée et cohérente, mais il y avait quand même de la place pour la créativité. Entre la sophistication de la confection japonaise et la maille européenne ludique, la sélection semblait vraiment intentionnelle. »

Et un retour au salon ? « Sans hésiter, » affirme-t-elle. « Pour tout acheteur qui veut élargir ses sources créatives, c’est un salon à revoir. Le mélange d’influences globales, la qualité de l’artisanat, et le contact direct avec les créateurs en font un incontournable. »

Avec ce premier voyage d’achat parisien réussi, Pamela se concentre maintenant sur la façon de traduire ses découvertes en sélections originales et pleines d’histoires pour les clientes de Nuuly à travers les États-Unis.

Yann Jobard Setzu

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