À l’occasion de Premiere Classe, Patricia Sáinz Martín, fondatrice de PAT Studio, une marque de sacs au raffinement artisanal, dévoile un travail d’auteur précis, sensoriel, intemporel.
À la Caserne, incubateur de mode responsable du 10ème arrondissement parisien, Jeanne Friot crée une mode impactante.
Fondatrice de sa marque éponyme, elle joue des codes classiques de la mode depuis 2020 et ne laisse personne indifférent. Depuis la précédente Paris Fashion Week Printemps-Eté 2024, Jeanne vit une vie de jeune créatrice à 100 à l’heure. Il faut dire que la jeune designer en a fait du chemin dans l’industrie artistique, diplômée de l’école Duperré ainsi que de l’Institut Français de la Mode, elle a multiplié les expériences chez les créateurs avant de sauter le pas et de se lancer en solo. Passée par A.P.C ou encore Balenciaga, Jeanne Friot a fait ses armes chez les plus grands. Native de Paris, elle s’est fait un nom depuis la création de sa marque dans la scène mode émergente française. En juin dernier, il fallait être au Palais de Tokyo pour voir la créatrice y présenter son défilé « Sirens », une salle comblée d’intéressés. Pour sa collection, elle s’était inspirée du conte La Petite Sirène, de Hans Christian Andersen (1837), en s’intéressant à l’histoire originale et en y injectant son ADN qui fait bouger les lignes. Une histoire de genre, d’identité et de sexualité, que Jeanne Friot raconte avec brio tout en faisant passer des messages importants.
Pour toi, Jeanne Friot est un moyen de t’exprimer de manière politique, est-ce que c’est ce qui te démarque des autres créateurs ?
Parler de notre communauté, parler de la place des femmes dans la mode et parler de pas mal de choses autour du genre, je pense que l’on est peut être les seuls aujourd’hui à vraiment porter une voix.
C’est difficile, dans notre société, de parvenir à se détacher des codes du masculin et du féminin dans la mode ?
C’est pour ça que j’ai fait cette marque là. Il y a une différence entre ce que je perçois et la société, pour moi c’est un monde idéal dans lequel on n’est plus dans la binarité. Après, ce n’est pas la réalité de la société aujourd’hui, mais celle d’une certaine partie de la population. Il y a encore des choses à déconstruire et du travail à faire.
À chaque collection son message, comment tes idées et inspirations influencent-elles ton processus créatif ?
Les thèmes de chaque collection nous font créer les thèmes qui vont arriver sur les shows. Le renouvellement des thèmes fait changer les choses, le processus créatif reste le même.
Tu utilises des tissus upcyclés pour tes collections. Est-ce que le choix des tissus inspire tes pièces ou est-ce que tu choisis les tissus en fonction de tes idées ?
C’est un dialogue entre les deux. Il n’y a pas une manière de fonctionner, chez nous c’est assez organique. Parfois on a une pièce en structure autour du corps et on va choisir le tissu parce que l’on a envie de quelque chose qui soit lumineux ou voluptueux, plus léger ou plus dense. Et parfois, quand je vais chez Nona Source (fournisseur de tissus deadstocks provenant des maisons de luxe partenaires situé aussi à La Caserne) avec qui je travaille, je vais voir des tissus et ça va me donner l’idée de travailler autour du tissu pour obtenir une pièce. Il n’y pas de choses définies ou préconçues là-dessus.
Est-ce qu’on peut espérer que l'accessibilité aux matières deadstocks encourage grandement la slow fashion ?
Tu as des outils comme Nona qui sont accessibles à tout le monde et qui sont très bien faits. Après, ça pose la question de comment est-ce que tu produits et à quelle échelle tu produits. C’est assez facile au début de travailler avec ça quand tu es très jeune designer et que tu produis peu de pièces. Au fur et à mesure que la société grandit, il y a la question de ne pas pouvoir délivrer autant de pièces que ce que l’on veut, de devoir choisir entre les magasins parce qu’on ne peut pas livrer tous les magasins qui veulent cette pièce-là. Je pense que la vraie question c’est comment est-ce que l’on grandit en tant que structure avec cette utilisation. C’est accessible, mais le travail autour va être plus complexe.
On t'a inclus dans le classement “100 Innovators” de Vogue Business cette année, qu’est ce que ça représente pour toi que de telles institutions reconnaissent ton travail ?
C’est important parce que l’on a besoin que les institutions nous aident et nous reconnaissent. Ça permet d’avoir de bonnes nouvelles et des moments de joies aussi. En tant que jeune designer, tu es toujours assez précaire, tu as des hauts et des bas, des moments très joyeux et très vifs et d’autres hyper durs à gérer émotionnellement. Moi, la mode que je mène c’est un combat, forcément ça fait du bien de voir que tu es compris par les autres.
Tu as fait partie du programme Sphère de la Fédération de Haute Couture et fait plusieurs présentations pendant la Paris Fashion Week, quels sont tes objectifs pour 2024 ?
C’est de défiler en janvier puis en juin. J’ai surtout hâte de présenter la prochaine collection qui a un thème qui est important pour moi. Après, mes objectifs sont de pouvoir faire grandir la société, de payer mes équipes. On est très petit encore aujourd’hui, on paraît gros parce que l’on a la chance d’avoir une médiatisation qui a explosé et tout a explosé en même temps, mais en fait on est vraiment très petit. C’est de plus en plus dur de tenir le rythme, moi ce que je veux vraiment c’est de pouvoir élargir la société et ses employés, et pouvoir continuer à me déployer aussi.
Avec Clémence Cahu, vous aviez collaboré sur la collection “Sirens” et vous collaborez une nouvelle fois pour Première Classe, qu’est ce qui a impulsé ces collaborations ?
On a travaillé pendant près de 8 ans ensemble avec Clémence, j'étais son assistante. On est devenues amies évidemment. Je cherchais une collaboration de sac et on parlait de faire quelque chose ensemble depuis longtemps. Je pense que c’était le moment et ça s'est fait là. On se connaît, donc c'est aussi facile. C'est l'histoire de faire une famille au sein d'une entité comme celle qui est la marque. Tous les gens qui collaborent avec moi sont des amis proches ou des gens qui rentrent dans la famille pour une raison ou pour une autre. Quand tu es une petite société, c'est aussi plus facile de travailler avec des gens avec qui tu as les codes et que tu comprends tout de suite. On n'a pas besoin de parler pendant des heures. On s’envoie trois trucs et on sait exactement quelle idée va nous plaire et on sait qu'on va être d'accord sur les processus.
Sur Premiere Classe, il y a une cinquantaine de marques qui ont moins de trois ans. Tu as créé Jeanne Friot en 2020, est-ce que tu as des conseils à donner à quelqu’un qui souhaiterait créer une marque de mode de nos jours ?
Je pense que non, je n'ai pas de conseils, mais je pense qu'il faut se lancer et qu’il faut avoir les reins solides. Il faut pouvoir prévoir que, pendant trois ans, ça va être difficile, voire cinq. Il faut réussir à le voir sur le long terme. Je pense qu'il faut y aller step by step et ne pas se décourager, se mettre des petits buts à atteindre au fur et à mesure, je pense.
À l’occasion de Premiere Classe, Patricia Sáinz Martín, fondatrice de PAT Studio, une marque de sacs au raffinement artisanal, dévoile un travail d’auteur précis, sensoriel, intemporel.
À l’approche de la prochaine édition de Premiere Classe, du 3 au 6 octobre 2025, le pouls de la créativité contemporaine entre en résonance avec le rythme de l’artisanat. Carlota Cahis se distingue avec une proposition à la fois fraîche, intime et lumineusement composée.
Entretien avec Janina Düttmann, créatrice et fondatrice de la marque Düttmann, lors de l’édition de mars 2025 de Premiere Classe sous l’emblématique tente du Jardins des Tuileries.
Alors que l’industrie mondiale de la mode se réunissait à Paris pour la dernière édition de Premiere Classe, une nouvelle voix dans l’univers des accessoires a émergé : Millia. Fondée par Carmen Inez, la marque basée à Amsterdam propose une approche audacieuse et conceptuelle de la maroquinerie, s’inspirant des formes architecturales, de l’univers de la décoration intérieure et d’une palette de couleurs éclectique. Avec un engagement fort envers l’artisanat et la durabilité, la présence de Millia sous les tentes de Premiere Classe a captivé l’attention des acheteurs comme des créatifs.
Pour sa première participation à Premiere Classe, Christine Phung présente une collection de prêt-à-porter qui fusionne la précision architecturale avec le mouvement fluide et l’expression énergétique de la Nature et des éléments. Un équilibre entre structure et éclat, incarné par des couleurs et des motifs porteurs de sens profond. Forte d’un parcours dans des maisons prestigieuses comme Lemaire, Chloé et Vanessa Bruno, Phung a affiné une approche pragmatique et poétique du design.
Alors que Premiere Classe rassemblait une fois de plus les designers émergents les plus visionnaires, Petite A s’est distinguée par son savoir-faire aérien et sa poésie, faisant du verre son principal médium de création.
Pour sa première fois à Paris sur le salon Premiere Classe, Pamela Duque, acheteuse pour le groupe URBN — qui inclut Urban Outfitters, Anthropologie et Nuuly — partage un regard neuf sur le positionnement unique du salon. Présente sur le salon dans l’objectif de réaliser une sélection pour la plateforme Nuuly (Service en ligne de location de tenues et pièces à court terme).
Pour les acheteurs d’Al Tayer, basés à Dubaï, Premiere Classe est une destination incontournable pour découvrir des marques émergentes et repérer des pièces uniques qui séduisent leur clientèle sensible au luxe. Cette année, Anastasia Gurskaya et les autres membres de son équipe se sont concentrés sur les accessoires et les bijoux, à la recherche de marques correspondant à l’appréciation du marché moyen-oriental pour l’exclusivité, le savoir-faire et la durabilité.
Lors de la dernière édition du salon Who’s Next en janvier 2025, Esra Baysal, buyer pour le concept store Vakko à Istanbul, s’est donnée une mission claire. Son objectif : repérer l’excellence et une identité unique. Le but ? Compléter leur sélection globale pour la saison.
Ouvrir sa boutique, c’est le rêve réalisé par Véronique Cheurlin qui depuis trois éditions parcours le Who’s Next à la recherche de pépites.
Cela fait 36 ans qu’ont ouvert les portes de Victorienne, une boutique familiale spécialisée dans le luxe et située à Bolzano, en Italie. Spécialisée dans les marques européennes ou américaines premium, elle raconte aujourd’hui son métier.
Il y a 36 ans, Maha Misto a ouvert la première boutique Green Bird à Abou Dhabi. Depuis, elle en a ouvert deux autres, mettant en avant des marques haut de gamme, de la couture au prêt-à-porter. Lors de la dernière édition de Who’s Next, elle nous a parlé de son métier et de sa vision du secteur.
Cette édition du Who’s Next était une première pour Valentine Witmeur, la créatrice de mode belge. L’occasion pour elle de raconter sa marque et la manière dont celle-ci se développe.
Parmi les sujets qui font parler au sein de l’industrie de la mode et du luxe : la santé mentale. Plus qu’un sujet sociétal contemporain, il permet aussi de comprendre le comportement et les demandes éthiques d’une nouvelle génération de consommateur comme l’explore cette conférence menée par Florian Müller, fondateur d’une agence créative centrée sur la mode, l’écoresponsabilité et spécialisée dans la santé mentale.
Depuis dix ans, Khadra Fliss arpente les allées du salon Bijorhca. Créatrice de la marque à succès Belle mais pas que, spécialisée dans la perle de Miyuki, elle nous raconte son histoire et dévoile les nouveautés qui marqueront la saison.
Entretien avec Rem D. Koolhaas, directeur créatif et fondateur de United Nude, à l’occasion de la prochaine édition de Premiere Classe du 7 au 10 mars 2025.
Depuis sa création en 2017, The Good Goods a su incarner un média et un studio de création unique en son genre, dédié à la transformation des industries de la mode, du textile, et du luxe.
Dans l’effervescence de l’espace Beyond the Noise sur Premiere Classe, le talk animé par Mixte Magazine a captivé l’audience avec un thème audacieux : comment la jeune création réinvente la mode en se reconnectant à la nature et à l’artisanat.
La maison Vuqu, cofondée par les sœurs Fazla et Eda Topbaş, est une maison de maroquinerie turque basée à Istanbul qui combine habilement élégance et fonctionnalité.
La marque Ten., fondée par Akane Horikami, créatrice japonaise au parcours unique, est devenue une référence pour ceux qui cherchent à allier nature, minimalisme et élégance contemporaine. Lors de cette cinquième participation sur Premiere Classe, Ten. a continué de surprendre avec une collection qui explore des lignes fluides, tout en introduisant des éléments plus géométriques.
À l’occasion de sa première participation sur Premiere Classe, Raquel Figueroa Borque, fondatrice de la marque de maroquinerie RFB, a partagé avec nous son parcours, ses inspirations et sa vision d’une mode durable, intemporelle et porteuse de sens.
Fondée par Ludovica Virga, House of Mua Mua se distingue par son approche décalée et pleine d'humour de la mode. Lors de cette édition de septembre sur Premiere Classe, Ludovica a présenté sa nouvelle collection, "Happiness is a Summer in Italy", inspirée de ses souvenirs de vacances estivales. Cette collection reflète brillamment l’ADN de la marque, mêlant légèreté, humour et un artisanat minutieux.
La maison de chapellerie et d’accessoires Catarzi 1910, dirigée par le couple Nistri, co-directeurs et designers, représente bien plus qu'une entreprise familiale. C'est un siècle de traditions artisanales, de créativité et d'innovation qui se perpétuent au fil des générations.
Amambaih, fondée par Mariela Schwartz Montielle, incarne une rencontre singulière entre l'art, la culture et l'humanité. Originaire du Paraguay, Mariella utilise ses racines multiculturelles pour matérialiser une vision créative qui va bien au-delà de la production de chaussures et sacs artisanaux.
Alors que l’esthétique western séduit designers, marques et consommateurs, une marque française surfe sur la tendance : Soco. Créée en 1932, la belle endormie renaît de ses cendres il y a trois ans, après une fermeture éphémère, grâce au projet de deux belles-sœurs passionnées qui partagent le même prénom.
La marque turque propose depuis plus de dix ans des bijoux modernes et élégants, aux finitions soignées, inspirés de la joaillerie et de la haute joaillerie. Ses designs premium, souvent ornés de cristaux de Swarovski ou d'autres pierres précieuses et semi-précieuses, en ont fait un nom de référence sur la scène internationale.
Marque italienne de parfumerie niche, Coreterno est fondée en 2015 par le duo formé par Michelangelo Brancato et Francilla Ronchi. Signifiant "cœur éternel" en italien, Coreterno crée des bougies singulières empreintes d'ésotérisme à la croisée d’une esthétique rock, presque punk, et d’une aura mystique, comme un pont invisible entre l’ancien et le moderne.
Présente pour la première fois sur Premiere Classe, Amina Galal incarne une nouvelle génération de créateurs arabes qui fusionnent tradition et modernité avec une touche personnelle et émotionnelle.
Pour Thaïs Roblowski, la mode est une véritable vocation. Après des études de stylisme modélisme à la Chambre Syndicale puis des stages chez Thom Browne à New York et Mugler, elle devient styliste chez Cacharel et Alzaro.
À boutique spéciale, achats spéciaux : le point de vue d’une acheteuse hôtelière.
L’œil parisien des grands magasins japonais Isetan Mitsukoshi, Asano Miyazaki nous dévoile ses derniers coups de cœur découverts sur Who’s Next.
Reinhard Plank (Fondateur et modiste), originaire de Vipiteno (Italie) près de la frontière autrichienne, a d'abord étudié le design à Vienne avant de se lancer dans la chapellerie "J'ai commencé avec les chapeaux à Vienne, et mon premier modèle classique a eu un grand succès", raconte-t-il. Attiré par l’héritage de Florence en matière de fabrication de chapeaux, Reinhard a choisi cette ville pour perfectionner son art.
Lors de la dernière édition du Who’s Next, nous avons eu la chance de discuter de l’essor du marché de la bijouterie masculine et de la longue temporalité des tendances horlogères avec Camille Pouvreau et Lucas Bouteille, acheteurs pour les Galeries Lafayette.
Acteur emblématique de l'horlogerie depuis les années 50 grâce à la distribution de marques suisses traditionnelles, le groupe américain Movado s’est depuis développé partout dans le monde tout en ouvrant son offre à des pièces plus contemporaines et à la bijouterie.
Fondée en 1954 par les parents de l'actuel dirigeant, Antonio, la maison de souliers italienne Guglielmo Rotta est la parfaite illustration d’un artisanat familial qui a su évoluer tout en restant fidèle à ses racines. Lors de cette édition, la marque a présenté une collection qui illustre à merveille son engagement envers la qualité, l’intemporalité et le savoir-faire italien.
“Streetwear but make it Couture!” Very Rare, marque de lifestyle et prêt-à-porter sous la direction de Raf Reyes, incarne une vision avant-gardiste du streetwear à travers ce que le créateur définit comme ‘street couture’. Née pendant la crise sanitaire de 2020, cette marque familiale, fondée avec son grand frère, se distingue par des silhouettes fluides, des détails complexes tels que la broderie, le flocage et les impressions graphiques, ainsi que des influences fortes des sous-cultures des années 90.
Depuis plus de 15 ans, BSL, une marque turque de prêt-à-porter, s'est imposée sur le marché de la mode en Turquie, avec des magasins dans les métropoles majeures du pays telles qu’Istanbul, Izmir, Ankara et Antalya. Initialement concentrée sur ses propres points de vente, BSL a initié une nouvelle stratégie l'année dernière : l'expansion de son réseau de distribution à travers l'Europe.
Réinterpréter son héritage Braccialini, marque iconique italienne de Florence, célèbre cette année son 70ème anniversaire." Nous sommes nés à Florence, et la beauté naturelle et architecturale de la Toscane inspire grandement nos créations ", partage Daniela, agent commerciale pour la marque.
L’artisanat au cœur de la création bijoutière: Un parcours autodidacte et l'essor de l'atelier Gatsby Soudure. Depuis ses débuts il y a 15 ans, Julie Sion s’est imposée dans le monde de la bijouterie fantaisie avec une approche unique et passionnée. "Je suis tombée dans ce métier un peu par hasard," admet-elle. Autodidacte, sa première approche de la création s’articule au travers d’une approche artisanale, avant de collaborer avec des ateliers français dans l’optique de garantir une production éthique et qualitative pour sa marque éponyme. Ces collaborations l'ont amenée à développer une communauté forte et engagée, tant autour de son projet créatif que par les valeurs humaines que la créatrice défend à travers son travail.
Lors de leur première participation au Who’s Next, la marque sud-coréenne Temp’s, dirigée par Joanne Jeon Eun-jung, a su attirer l'attention grâce à son engagement profond pour la durabilité allié à une approche moderne et conceptuelle du design.
Rencontre avec Abasiekeme Ukanireh, la fondatrice et directrice artistique visionnaire de la marque nigériane Eki Kere qui consacre le raphia dans ses créations colorées issues d’un savoir-faire unique.
Pamela Kemmat, influenceuse et fondatrice de la boutique Pamela Rouen, et sa mère Nadège Thevenon (fondatrice de Paloma Rouen) se confient sur leur expérience à Who’s Next, centre névralgique de la profession depuis plusieurs décennies.
Who’s Next ? Ce qui est beau avec le chaos initial de Who’s Next, c’est qu’il a perduré.
Les créateurs de la sélection CHIC se préparent à enchanter Who’s Next avec une expérience mode inégalée. Créé en 1993, le Salon international de la mode de Chine (CHIC) est l’événement commercial phare du paysage créatif chinois. Une plateforme cruciale à la promotion de l’industrie et la facilitation de l’entrée des entreprises étrangères sur le marché chinois.
La Street Culture se dessine dans la complexité d'âme de la ville. Les êtres qui l'habitent, en tant que communauté, sont ceux qui définissent et codifient ses subtilités.Le lifestyle, la mode, l'art et la musique s'entrelacent à travers le mélange cosmopolite qui caractérise la singularité de l'énergie d'une ville.
Depuis sa création en 2019, La Mode Européenne (LME) se distingue par son approche innovante et transformative de l'industrie de la mode. En créant des boutiques solidaires au Congo-Brazzaville et au Cap-Vert, approvisionnées grâce à des boîtes de dons de vêtements et accessoires qu’ils font circuler en France et en Europe, La Mode Européenne s'engage pour la réinsertion sociale et professionnelle et crée de l’emploi à échelle locale.
Lavinia Muth, économiste de formation spécialisée en éthique des entreprises pour les acteurs du paysage mode, a consacré 15 ans à l'avancement des normes sociales et écologiques dans les industries textiles et créatives. Son travail en tant qu'auditrice externe, consultante et enquêtrice, en collaboration avec des salons comme Messe Frankfurt, souligne son engagement à lutter contre la « corporate sustainability » et le « greenwashing ».
Julien Martinez, fondateur de la maison de souliers haut-de-gamme Souliers Martinez, incarne la fusion parfaite entre savoir-faire artisanal traditionnel et innovation contemporaine. Alliant ses profondes racines espagnoles à ses influences culturelles parisiennes, son entreprise se distingue par une approche unique du tressage du cuir, soutenue par des valeurs durables engagées et une forte éthique.
Découvrez Fashion Green Talk ! La nouvelle série de podcast(s) de Fashion Green Hub, une association fondée en 2015 à Roubaix, aspirant à mettre en lumière et promouvoir une mode durable, circulaire, inclusive et transformative. Avec plus de 550 entreprises membres, elle développe des solutions innovantes, notamment via le Plateau Fertile, un espace collaboratif favorisant la formation et l'expérimentation pour les acteurs de la mode.
Née à Rimini de la vision de la jeune créatrice italienne éponyme Judy Mazzotti, Judy a créé sa marque en se focalisant sur l'avenir et les recherches, et le développement axés sur l'innovation et la durabilité.
Fondé par Dunya Boukhers, le label présente ses pièces upcyclées et colorées sur Who’s Next. Sur ses vêtements ultra-mode, Isis Dunya mélange des patterns identifiables de sa marque avec toutes sortes de tissus. Une démarche éthique, écologique et inclusive qu’elle souligne par une production Made In Paris. Isis Dunya fait rayonner les corps dans ses collections en référence à ses origines turco-algériennes.
Jeune créateur breton, Tanguy Mélinand a reçu le prix Texpertise lors de la 27ème édition du festival.
Depuis 1985, Hyères accueille chaque année le Festival de la Mode et de la Photographie.
Bastien Beny et Simon Delacour, duo de créateurs derrière la marque Domestique, sont à l'initiative d’accessoires de maroquinerie made in Paris.
À la Caserne, incubateur de mode responsable du 10ème arrondissement parisien, Jeanne Friot crée une mode impactante.
Lorsqu’il s’agit de pierres, de perles ou de diamants, l’entreprise allemande CHQ est un incontournable, l’un des plus grands fournisseurs d’Europe - également fabriquant de bijoux.
En relation avec Who's Next depuis le tout début, Kaori Hanaoka, coordinatrice globale de la societé H.P. France, est une professionnelle de la mode basée à Paris et une véritable vétérante du salon.
Dans l’après-midi, lors de la première journée de Who's Next League, nous avons discuté avec Camille Mère. Elle est responsable des achats, des événements et des nouveaux business en matière d'économie circulaire, de durabilité, de mode et de retail aux Galeries Lafayette.
Durant le quatrième et dernier jour de la Who's Next League, nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec Mariel Jumpa, entrepreneuse sociale. Elle soutient les acteurs du changement, sensibles à l'éthique de la slow fashion.
Comment raconter mon histoire de marque ou de boutique ? Ou comment mettre l'expérience client au coeur des préoccupations des marques.
Yuka, qui propose du prêt-à-porter féminin, a été fondée par le père de Laure Zylbersztejn en 1986. Il n’y a alors pas d’image de marque vraiment défini et de stratégie marketing. En 2017, Laure reprend la direction artistique de la marque YUKA et crée « Studio 76 ».
Les sacs en cuir made in Spain Mercules est une marque de maroquinerie, d'accessoires et lifestyle. Chaque produit est fait à la main en Espagne et profite du savoir-faire local. Fondé en 2010 par Mercedes Gallego Ruiz, l’ancienne créatrice de Massimo Dutti et Loewe.
Créé par Cristel Gaidon, Bee Valentina a tout juste trois ans. Son idée ? Donner une autre image et donner plus d’allure à des médaillons anciens chinés chez des antiquaires ou dans des monastères.
Le multimarque en pleine mutation. L’enseigne Paula Coste a été créée en 1989 à Dijon, le premier de la sorte dans la capitale de la Bourgogne. Elle a connu des évolutions depuis sa création : au commencement, le multimarque proposait du prêt-à-porter puis vinrent les souliers et les accessoires.
La mode, une éducation Instituto Marangoni, the Paris School of Fashion est une école de mode, devenue une référence incontournable dans la sphère fashion, depuis sa fondation en 1935. Des professionnels passionnés orchestrent la formation qui vise à offrir aux étudiants une vraie porte d’entrée dans le monde du travail.
Bérine est une marque de soins transparente et authentique, à la fois premium et accessible. Elle est premium dans la sophistication de la formule et l’univers de marque, mais accessible en termes de prix.
Who’s Next - Fame est ravi d’accueillir à nouveau Mehtap Elaidi ! La créatrice turque, également présidente de la Turkish Fashion Designers Association, nous livre ses inspirations printemps-été 2019 et son expérience salon.