Helen Kaminski choisit Premiere Classe pour son retour à Paris

Célèbre pour ses chapeaux en raphia, pointus et raffinés, la marque australienne revient sur le marché européen avec un fort engagement envers l’artisanat.

Tout a commencé avec un chapeau. Quand Helen Kaminski fonde sa marque en 1983, elle a en tête d’offrir à ses enfants une protection solide contre le soleil australien, avec des pièces de qualité faites dans des matières naturelles et durables. Sa première création est repérée par Vogue, et l’aventure démarre. Plus de quarante ans plus tard, la marque travaille avec, et soutient, plus de 5 000 artisans au Sri Lanka et à Madagascar, auprès de qui elle continue de développer des créations ancrées dans l’héritage et la notion de communauté. Vice-présidente des ventes et du marketing, Mary Barclay nous raconte son retour sur le marché européen.

Qu’est-ce qui vous a décidé à exposer sur Premiere Classe cette saison ?

Nous sommes en pleine relance européenne, un terrain sur lequel nous nous sommes peu concentrés ces dernières années. On a réalisé que notre offre était très pertinente sur ce marché, Premiere Classe est donc l’opportunité parfaite de reprendre contact !


En tant que marque d’héritage, comment combiner les besoins commerciaux et la créativité ?

C’est une question d’équilibre. Nous sommes reconnus pour la qualité de notre raphia et la variété de nos motifs, développés par notre maitre artisan Gary Bishop, qui travaille avec la marque depuis plus de 25 ans. Nous pouvons suivre les tendances en ce qui concerne les couleurs, avec une attention technique particulière à la luminosité des teintes, qui est très difficile à obtenir avec le raphia. Nous sommes aussi attentifs aux formes qui reviennent à la mode, mais globalement nous veillons surtout à maintenir l’authenticité de notre travail, dont nos artisanes repoussent constamment les limites.

Êtes-vous satisfaite de votre expérience sur Premiere Classe ?

Très satisfaite ! Nous avons rencontré des clients avec qui nous travaillions il y a des années, qui étaient ravis de notre retour. C’est une vraie chance de pouvoir se retrouver, et de rencontrer de nouveaux clients qui sont, globalement, très ouverts à la découverte de nouvelles marques. Le flux de passage est également fantastique.


Pourquoi avoir choisi Premiere Classe plutôt qu’un autre salon européen ?

Il semblait être le plus pertinent, à la fois pour sa sélection de marques, pour son positionnement et son timing. C’est très excitant pour nous d’être ici à une période aussi charnière que la Fashion Week parisienne. Il y a une énergie qu’on ne trouve nulle part ailleurs, et un public qu’on n’aurait probablement pas pu rencontrer dans un autre contexte.

Qu’est-ce qui vous a agréablement surprise sur le salon ?

Son sens de la communauté. On voit que les marques s’entendent très bien les unes avec les autres et s’inspirent mutuellement. L’énergie y est vraiment unique.

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