Le lycée Diderot sur Bijorhca, fleuron de l’enseignement de l’horlogerie française

Quel avenir pour l’horlogerie en France ? Sur le salon Bijorhca Stéphane Gaston, le directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques au Lycée Diderot, prouve à quel point l’horlogerie française n’a pas dit son dernier mot.

Si la Suisse est l’un des premiers pays auxquels on pense en matière d’horlogerie, la France n’a pourtant pas à rougir de son patrimoine. C’est ce que rappelle Stéphane Gaston lorsqu’il évoque l’histoire du Lycée Diderot où il est en charge des formations. « Auguste Hilaire Rodanet est le créateur de la première école horlogère à Paris dans l’idée de maintenir l’horlogerie française au premier rang », explique l’enseignant. Depuis 2005, elle a fusionnée avec le lycée Diderot qui accueille désormais 1200 élèves en formation horlogère. 

L’horlogerie, un savoir-faire moderne à apprendre dès le lycée


Mais quel apprentissage est proposé au Lycée Diderot ? L’enseignement pour des 3e, 2nd, les bacheliers depuis 1 an et une reconversion professionnelle pour adulte où ils apprennent la réparation de montre à quartz et mécanique mais aussi des brevets qui donnent à des licences en restauration, design, conception et créativité.


Le numérique a aussi tout à fait sa place dans l’offre d’enseignement horlogère du lycée Diderot. Stéphane Gaston mentionne notamment Chronopedia, une encyclopédie de l’horlogerie en open data ou encore la 3D qui permet de modéliser certaines pièces et même des mouvements. « Cela permet de vérifier le travail et le bon fonctionnement du produit avant sa fabrication finale. L’horlogerie, c’est le travail de matériaux nobles donc l’impression 3D permet d’éviter leur gaspillage », argumente l’expert qui mentionne également l’utilisation de la simulation 3D qui montre comment l’objet comment l’objet va fonctionner. Tous ces développements sont des indicateurs clairs que l’horlogerie française, plus que survivre, prospère.

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