Cocorico, rendre le made in France accessible

Co-fondateur de la marque fraîchement arrivée sur Who’s Next, Arthur Charle revient sur son ascension spectaculaire et nous dévoile ses ambitions pour cette première édition.

Des basiques bien pensés, mais surtout tricotés, confectionnés, accessoirisés et expédiés depuis la France : difficile de faire plus local que Cocorico. Arrivés sur le marché en 2017, Arthur, Coline et Tom Charle, frères et sœurs devenus associés, ont pris le pari de lever ce qu’ils considèrent comme le plus grand tabou du made in France : son prix, souvent dissuasif pour la clientèle. Huit ans et plus de 700 000 clients en ligne plus tard, la fratrie démarre sur Who’s Next sa première aventure wholesale.

Cocorico se lance dans le wholesale : pourquoi maintenant, et avec quelle stratégie ?

Arthur Charle : L’année dernière, on est devenu le plus gros fabricant de vêtements made in France. Cette année, on a passé la barre du million de pièces vendues. On commence à être bien implantés sur le web, c’est donc un bon moment pour passer au wholesale. Cela répond aussi à une réelle demande de nos clients, celle de pouvoir se retrouver en boutique et essayer nos vêtements sur place. 


Pourquoi avoir choisi Who’s Next pour démarrer cette aventure ? 

On a eu une super rencontre avec l’équipe de Who’s Next, par le biais de nos agents. On a tout de suite été séduits car elle nous a montré qu’on avait un réel potentiel. On pensait avoir une image d’industriels, mais l’équipe nous a convaincu qu’il y avait une vraie demande des boutiques pour des marques made in France, et surtout accessibles. On a la chance d’être à la fois soutenus et très bien reçus !

Quelles sont vos ambitions pour cette première session ? 

On démarre avec une grande ambition : ouvrir une centaine de points de vente l’année prochaine et montrer que le made in France accessible, c’est possible. On arrive avec 700 000 clients actifs et l’enjeu de créer un véritable écosystème, on représente donc un bon pari pour les boutiques. 


Quelles ont été les clés de votre succès ? 

Quand on a lancé Cocorico, on croyait non seulement au local, mais aussi à l’accessibilité. Le prix est la plus grosse barrière qui empêche le made in France de prospérer. On a donc décidé de baisser nos marges et de parier sur les volumes. Ça a payé ! Par ailleurs, parce qu’on travaille en flux tendu avec des usines proches, on élimine les invendus, l’un des plus gros problèmes économiques des marques. On a aujourd’hui 45 usines qui nous permettent de fluctuer nos commandes à 15 jours, pour des boxers made in France à 9,99 euros. Difficile d’être plus compétitif !